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La saison 2012-2013 du Stade Foyen
18 mars 2009

Le Stade Foyen en 1957

William Magardeau et Jean-Benoit Bordes ont retrouvé un article publié par le Courrier Français le 13 avril 1957 :

courrier_1

courrier_fran_ais

Ces deux rencontres se déroulent le dimanche 14 avril 1957 à Mourennes. Je n'ai pas de renseignements sur les équipes de Bazas et de Nontron.

Concernant le Stade foyen, l'article indique qu'il est en pleine forme : la plupart des joueurs qui composaient la fameuse équipe de 1949, celle qui devint championne de France à Guéret, sont toujours en activité. Ils ne craignent pas le manque de souffle ni la condition défaillante !

Voici la photo de cette équipe dans Sud-Ouest du mercredi 27 avril 1949 :

1949_mercredi_27_avril

L'entraîneur René Masson, Fernand Marbouty, Rosolin, Gilbert Rambaud, Pierre Vieillefond, Goubier, Hélian, Bramerie, Charriot et M. Pierre Flayac, président de la commission de rugby. A genoux : Jean Beyssey, Guy Mendionde, Charlot Foussal, Kiki Voulgre, Prévot, Jacques Baudy, Jacques Vergnaud.

En avril 1957, Jean Roturier préside le Stade Foyen et Henri Dupuy est président délégué.

Sur cette photo, Jean Roturier, Henri Dupuy, Albert Armandie et des Stadistes :

57_1

Voici une photo de l'équipe des minimes en 1956-1957. Vous reconnaitrez trois personnes qui se sont dévouées toute leur vie pour le Stade Foyen : le père Goubier, Jean Cros et Georges Rouzier :

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Les jeunes sont : ?, Alain Cicot, Lorent, les deux Chateau, Bernard, Daniel Bottgen, Jean-Claude Jammes, Buic. En bas, Kiffer, Dupuy, Jean-Max Bottgen, Claude Baudy, Bruère (capitaine), Caujolle, Christian Deschamp, Lorent et Pionica.

Le Stade Foyen aligne aussi une solide équipe de Juniors. La voici sur une photo de la saison 1954-1955, prise le 19 septembre 1954 :

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Pour cette photo, je n'ai que quelques noms : ?, ?, Bésenger, Jeannot Besse, Nicot, deux frères qui étaient électriciens chez Dupuy, Requier. En bas, le beau-père de Darignac, son frère, Charpentier, Jabot, Guilhem, Deschamps

L'article du 13 avril 1957 précise que plusieurs joueurs de 1949 sont toujours en activité. C'est le cas de Fernand Marbouty et de Jacques Vergnaud, que  l'on voit sur cette photo à côté de Pierre Rouau et Pilou Décombe, jeunes joueurs remarquables qui prennent la relève avec tant d'autres. Voici tous les noms :

Jean Roturier, Fernand Marbouty, Pierre Rouau, Jacques Vergnand, Marcel Décombe, Jacques Fauvel, Jean Bellan, Guizzo, Lucien Prévot, Albert Armandie, Marius Guilhem.

Accroupis : Jean Bramerie, Jacques Baudy, Pierrot Boussac, René Voulgre, Max Villemiane, Pierre Castagnol, J. Vergnaud.

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A l'époque, on prenait peu d'instantanés. Sur cette photo, Albert Armandie discute avec un groupe de joueurs confiants et rayonnants. Je reconnais Jean Bramerie, Brotot, Kiki Voulgre, Pierre Rouau, Jacques Fauvel, Jacques Vergnaud (?) et Max Villemiane.

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Enfin, l'article annonce le repas qui réunira joueurs et dirigeants à la fin du match. Voici une photo d'un repas. J'ignore s'il s'agit de celui du 14 avril 1957, mais il se fit à cette époque, dans la salle du Cheval Blanc, chez Mado Lalanne, place Jean-Jaurès.

A gauche, je reconnais Mme Berthelot, Albert Armandie, Marc Lalane et à droite, Pierre Lart et Hélène Roturier.

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Cet article d'avril 1957 évoque une Stade Foyen qui pète le feu. Avec ces photos, j'ai essayé de restituer cette ambiance. Deux grandes équipes du Stade Foyen se rencontrent, celle qui a marqué l'après-guerre et celle des jeunes qui prennent le relais.

Qui gagne ce match ? Le Stade Foyen, bien sûr, et sur tous les tableaux. Les joueurs d'hier deviennent dirigeants, entraineurs, actifs sur la pelouse, à l'entretien et dans les mille taches de la vie du Stade. La jeune équipe, brillante, jouera des matchs superbes pendant longtemps. Tous, avec cette qualité d'esprit propre au Stade Foyen.

Regardez encore la photo des jeunes joueurs autour d'Albert Armandie : elle est superbe parce qu'elle illustre tout cela.

Pour toutes ces raisons, il est certain que le match du 14 avril 1957 fut un grand moment dans la vie du Stade Foyen et des Stadistes.   

J'ai certainement assisté à ce match du 14 avril 1957 : mon oncle et mon grand père ne l'auraient manqué pour rien au monde et mon père tenait la billetterie. J'étais gamin, j'ai probablement passé l'après-midi à jouer près du petit ruisseau qui court derrière le terrain de Mourennes, comme je faisais souvent, et je n'ai rien retenu du match.

Les anciens Stadistes, je l'espère, nous en diront plus ! 

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