Matches contre Floirac
L'équipe Excellence B s'incline devant Floirac par 32 à 12.
Rythme soutenu, match agréable, avec, dans la première mi-temps 3 essais pour Floirac, 1 pour les Rouge et Noir (Vincent Ferraz), le score est alors de 24 à 5.
En seconde mi-temps, les Foyens contiennent l'adversaire et marquent un autre essai non transformé. Un essai et une pénalité pour Floirac. Pour les Rouge et Noir, encore un essai bien amené par Olivier Besse et concrétisé par Vincent Ferraz. Mais l'arbitre le voit entâché d'une faute et le refuse.
Score final, 32 à 12 pour Floirac. Bonne ambiance de match.
L'équipe Fédérale III l'emporte par 9 à 0 au terme d'un match EXTRAORDINAIRE.
Extraordinaire qualifie ce qui sort de l'ordinaire. Je fais comme Herrero, je gratte sous le mot pour découvrir ses racines.
Les spécialistes disent que c'est pas un grand match. Ils ont raison. Les plus exigeants affirment qu'ils ont pas joué. C'est pas vrai : ils ont amené le ballon d'un bout à l'autre du terrain, d'un côté à l'autre, et réciproquement ; ça, chacun l'a fait, et l'adversaire voulait pas, mais tous l'ont fait, sans marquer d'essai, d'ailleurs. Donc, ils ont joué.
En touche, les Rouge et Noir sont aériens et efficaces.
Les Foyens sont confiants,
décidés !
Fébrile, Floirac virevolte dans tous les sens, fautes incluses. Romain passe trois pénalités et donne plein de coups de pied magiques.
Pourquoi un match extraordinaire ? Un premier nuage passe sur Mézières et se lâche, puis, un second. La balle glisse. Festival d'en-avant. L'arbitre siffle, quand il faut, quand il faut pas, ou siffle pas. Le public génial doute et le fait savoir.
Ca devient merveilleux. Un petit coup d'Herrero, merveilleux, c'est quand on sort du réel pour entrer dans l'irréel, le fantastique, l'irrationnel.
On se chiffonne,
On se bassaque,
Les cartons jaunes sont mûrs, Floirac moissonne :
Chiffonnages, bassacages, cartons, agaçouillis scandent et interrompent le match. Tu pars vers l'essai pour rien, Adrien, l'arbitre va stopper ton action...
Le directeur de match est partout. Il calme les uns, et les autres, et jusqu'à l'arbitre.
Bref, un match extraordinaire, un feu d'artifice de gags qui se termine par un bouquet merveilleux, voir Herrero : Romain reçoit un carton jaune.
Il dit qu'il est étonné. Etonné, c'est être frappé par le tonnerre, salut, Herrero. Bingo, l'arbitre lui flanque un rouge !
Romain est stupéfait, frappé d'engourdissement, immobilisé. L'arbitre connaît son Herrero sur le bout du doigt, mon pauvre Romain, fallait rien dire.
On voit qu'arbitrer est une tâche ingrate : il faut maîtriser la partie et ses nerfs.
L'arbitre quitte le terrain sur le score de 9 à 0 pour les Rouge et Noir.
Pas un grand match, mais un match extraordinaire. Et après ? C'est le temps de l'amitié, des copains,
des copines,
de la bonne humeur à l'humour,
Détente,
réflexion, qui est l'action de se tourner en arrière, ah ! sacré Herrero ! ! !
Oui, avec le match des Carassons le matin, contre ceux de Floirac et le repas des cadets, ce fut une belle journée, une journée grandiose.
Demain, le repas des Cadets.
Les Cadets remercient parents, amis, joueurs, supporters et trices qui ont répondu à leur invitation.