Cadets : match amical contre Périgueux
Quatre temps de jeu de 20 minutes chacun. Pendant le premier, les foyens dominent et prennent cependant un essai sur un contre.
Dans les temps suivants, Périgueux a marqué encore et encore. De quoi faire réfléchir les foyens et les pousser à réagir.
Autant dire que Sainte-Foy a perdu, dominé par Périgueux pendant 3 temps sur 4.
Florian Verral marque un essai. Ensuite, c'est Simon Labat qui marque.
Et m..., Périgueux marque encore ! Le bleu va pour transformer. Son entraîneur lui gueule : "passe un drop" ! Manqué. L'entraîneur conclut : "C'est pas grave, on sait ce que tu vas travailler".
Après le match, les entraîneurs foyens ont dit la même chose : "C'est pas grave, on sait ce que vous allez travailler". Au rugby, pas question de rester sur une défaite.
Le débrifing est rapide : d'abord, les qualités de jeu, individuelles et collectives ; ensuite, les défauts qui se répartissent toujours dans les deux mêmes catégories, la condition physique individuelle et la qualité du jeu collectif.
Mon grand père avait fait partie de la première équipe du Stade Foyen lors de sa création en 1909. Il disait : le vainqueur apprend toujours quelque chose du vaincu. Alors, qu'est-ce qui s'est dit côté Périgueux ? Probablement la même chose que du côté foyen.
Avec une même conclusion : maintenant, on sait ce qu'il faut travailler.
Je n'ai pas pu suivre le tournoi des Carrassons. Dommage... Des questions lancinantes sans réponse : que contient leur mallette à pharmacie ? Quelques bouteilles de vin vieux ?
Leur technique d'échauffement ? La plus simple, autant dire la perfection !
L'adversaire n'est plus un vis-à-vis mais un ami :
C'est le rugby, encore et toujours !