A Villeréal, 18 à 0 pour le Stade Foyen
Vendredi soir, entraînement à Mézières.
45 joueurs environ sur le terrain, l'entraîneur et les trois coachs.
Au matos, les fidèles, Serge Camus et Jean-Pierre Ferraz !
La photo est floue. Les propos de Franck Tauzin ne le sont pas : clairs, précis, efficaces.
Je demande à Vincent Ferraz :
- Quel est le thème de l'entraînement, ce soir ?
- L'organisation générale.
Réponse de Normand ? Non. Ils ont travaillé le débordement de l'adversaire, avec ou sans contact, la touche, la mêlée, et la mêlée ouverte.
A chaque phase de jeu, Tauzin ne perd pas de temps à critiquer. Son discours est toujours positif.
En deux mots et trois gestes, il décrit les façons de contrer qu'utilisera l'adversaire. Il ne revient pas sur les mille et une manières de foirer une action, il donne la bonne : place des joueurs, leur rôle, leur attitude, leur allure, leur action personnelle et collective.
Les joueurs travaillent par groupes.
Dans l'action, les coachs gueulent des directives. Et régulièrement, Tauzin réunit les groupes et redéfinit le sens du jeu.
C'est un discours d'attaquant.
Nous sommes assez nombreux à regarder :
Gaston est venu en vélo
Ce soir, je m'arrête chez Bernard Giraud :
- Bernard, tu as le résultat du Match ?
- Non, mais je vais appeler Richard tout de suite.
J'écoute leur conversation : Sainte-Foy a gagné 18 à 0 !
Richard décrit la partie. Pas de triomphalisme : il préfère regarder la voie que désigne l'entraîneur, Franck Tauzin.
Je n'ai pas pu aller à Villeréal.
Je le regrette...