Pierre Rouau

Pierre Rouau fait partie de la génération de joueurs et des amis fidèles qui ont fait la vie du Stade Foyen, depuis les années difficiles de l'après-guerre jusqu'à l'installation à Mézières, en 1985, et longtemps après...

Cette photo en donne l'illustration. Elle fut prise vers 1954. Albert Armandie, l'ancien, le joueur d'avant-guerre, s'adresse aux jeunes : Bramerie, Bortot, Kiki Voulgre, ?, Pierre Rouau, ?, Albert Armandie, avec son éternel béret, Jacques Fauvel, Jacques Vergnaud, Max Villemiane.

Pierre Rouau est le 5ème joueur à partir de la gauche.

Pierre Rouau fit partie de grandes équipes, avec des saisons enthousiasmantes. En 1954-1955, il est dans l'équipe du Stade Foyen finaliste du championnat de Frande Honneur :

Pierre Rouau est le second joueur à partir de la gauche.

La famille stadiste était une réalité pour Pierre Rouau, avec une consonnance personnelle : son fils Michel, sa belle-fille Estelle, sa fille Nathalie, son gendre Jean-Paul Ledevédec, son petit-fils Julien Ledevédec.

Le Stade Foyen pense à Madame Rouau et à tous les membres de sa famille.

Pierre Rouau sera enterré cet après-midi à 16 h 30, dans le vieux cimetière de Pineuilh, du côté du levant, comme il l'avait souhaité...

Trois flocons de neige, la famille, les amis, très nombreux.

Richard Léglise prononce cet hommage à Pierre ROUAU :

"Aujourd'hui, la mort de Pierre nous réunit. Nous garderons tous en mémoire l'image d'un homme droit et respectueux de tous.

Pierre avait commencé très jeune sa carrière rugbystique, longue et riche, ses capacités physiques exceptionnelles pour l'époque le firent rapodement apprécier par ses camarades de jeu.

Il était une force de la nature, un monument, un pilier de devoir, ceux qui ont joué avec lui ou l'ont connu sur un terrain savent ce que je veux dire.

Respecté de tous, équipiers et adversaires.

Lorsque Pierre était là, la mêlée ne reculait pas, dixit un coéquipier.

Il ne connut qu'un seul clib, le STADE FOYEN.

Il fut d'ailleurs finaliste du championnat de France Honneur, saison 1954-1955.

Passée sa carrière de joueur, Pierre resta actif au sein du club Rouge et Noir. Dirigeant, son nom, parmi d'autres, restera à tout jamais attaché au terrain de Mourennes.

Toujours prêt à rendre service, d'humeur égale, il faisait l'unanimité autour de lui. Il mena sa vie professionnelle avec la même envie de droiture, pour terminer contremaître à l'Hôpital de  Sainte-Foy la Grande.

Homme de conviction laïque, de tradition républicaine, il s'était également engagé dans la gestion quotidienne dans notre pays foyen, accomplissant deux mandats de Conseiller municipal de Pineuilh.

Une expression célèbre peut résumr en elle seule son caractère et sa vie : Pierre, c'était LA FORCE TRANQUILLE.

Le témoignage de tous ceux qui aujourd'hui l'accompagnent jusqu'au bout est une grande preuve de la place que Pierre occupait  dans leurs coeurs et dans la cité.

Pierre, tes amis du Stade Foyen te rendent un dernier hommage et te disent adieu".

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